Editorial Mars-Avril 2024

Le monde va mal, et les perspectives de son évolution à court terme ont du mal à dissiper les inquiétudes légitimes qui s’expriment. Et vivre ici à Lasalle, un peu à l’abri et en retrait du « bruit et de la fureur », ne nous empêche pas d’en être évidemment informés et conscients. Inquiets mais vivants, n’oublions pas que la vie n’est pas juste mais qu’elle est belle quand même. N’oublions pas que le rire est une thérapie et que le sourire fait du bien, à soi-même et à ceux qui le reçoivent. Bref, en avant ! Et d’ailleurs certains articles de ce Grillon vous donneront justement l’occasion de sourire ! Et puis vous découvrirez ou reconnaitrez Aurélien et Estelle, récemment installés dans notre village avec un cursus intéressant et des projets pour accroître encore l’attractivité de Lasalle. Enfin vous saurez tout (ou presque, restons modestes…) sur l’hydrogène, cette énergie d’avenir et porteuse d’espoir même si beaucoup reste à faire. Bonne lecture, beaux sourires !

Frédéric Bourguet

Editorial Janvier-Février 2024

Et voilà une nouvelle année qui commence, et au-delà des souhaits légitimes de bonheur pour tous, qu’en attendre ? Si l’on part du bilan de l’année précédente, on est mal barré car j’y vois surtout violence et déni : violence tous azimuts, multiplication des guerres, terrorisme, violence urbaine, et j’en passe. Quant au déni il concerne bien sûr le changement climatique : qu’il soit clairement assumé par certains ou camouflé derrière des déclarations aussi fortes que la faiblesse des effets qu’elles produisent, on est en retard dans la course qui s’annonce.

Malgré les phénomènes multiples que l’on peut constater depuis quelques années, incendies monstrueux ou inondations dévastatrices par exemple, on continue de relativiser la puissance des bouleversements à venir. Et ça fait 40 ans que les scientifiques nous expliquent qu’il faut arrêter de brûler des combustibles fossiles.

Pour autant tout n’est pas noir et Paris ne s’est pas fait en un jour. La transition qui commence nécessite courage politique et changement des comportements ; il y a du boulot pour tous et pour chacun.

Ça prendra du temps mais je parie que nous y arriverons, et c’est le souhait que je formule pour… les 30 prochaines années !

Frédéric Bourguet